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Lettre d'information N°145 le 28 juin 2018 : Production locale d'énergie, projet d'autoroute dans le Chablais

Envoyée jeudi 28 juin 2018 à 09:23:00

Lettre d'information N°145 le  28 juin 2018 : Production locale d'énergie, projet d'autoroute dans le Chablais

 

 Info reçu de Chloro'Fill :

 




Le premier projet d'autoroute transchablaisienne avait été refusé en 1997 par le Conseil d'Etat. Depuis, un second projet, soutenu entre autre par le Conseil Départemental de la Haute-Savoie (https://www.hautesavoie.fr/) ou l'association "Oui au désenclavement du Chablais) est présenté cette année à l'enquête publique , jusqu'au 13 juillet. L'ACPAT (ex Association Contre le Projet d'Autoroute Transchablaisienne, devenue Association de Concertation et de Proposition pour l’Aménagement et les Transports) s'oppose à ce nouveau projet (comme d'autre associations).

Quelques liens à ce sujet :

Conseil Départemental de la Haute-Savoie (https://www.hautesavoie.fr/)

La page facebook et le site de l'ACPAT (Association de Concertation et de Proposition pour l’Aménagement et les Transports) : https://www.facebook.com/search/top/?q=acpat

http://acpat.e-monsite.com/

Le dossier d'enquête publique :

https://www.registre-dematerialise.fr/733

Extrait de la dernière newsletter d'INSPIRE  :

"AUTOROUTE MACHILLY-THONON

Le département s'obstine et lance l'enquête publique

Malgré l'avis calamiteux délivré par l'Autorité environnementale contre le projet, l’enquête publique de l’autoroute Machilly-Thonon est ouverte jusqu’au 13 juillet à 12h. Nous vous invitons à déposer vos avis sur le registre dématérialisé sur internet conte ce projet qui aggravera la pollution de l’air, qui va à l’encontre des engagements en faveur du climat et qui engendrera des trafics supplémentaires en Haute-Savoie et dans la vallée de l’Arve. Cet axe routier, saucissonné en plusieurs tronçons est en réalité le projet d’autoroute A400, entre l’A40 à Findrol et Thonon, qui avait été invalidé par le Conseil d’État en 1996.

Attention de mettre clairement dans votre message que vous être opposés ou contre ce projet. Sinon, votre avis risque d'être considéré par le commissaire enquêteur comme un "oui mais".

Cette autoroute ne résoudra pas le problème de circulation dans le Chablais, mais déplacera les embouteillages vers d’autres points: le secteur de Bonne, Findrol, Annemasse et les douanes de la frontière suisse et aggravera en particulier le bouchon de Bardonnex et Moniaz. L’autoroute n’aura aucun effet sur le point noir de Douvaine, puisqu’actuellement, 80% des frontaliers empruntent déjà l’autre route d’accès, par Bons-en-Chablais. Cette autoroute favorisera l’installation de davantage de frontaliers dans le Chablais et sera un aspirateur à voitures. Ce n'est sans doute pas un hasard si le plus grand défenseur de l'autoroute est promoteur immobilier à Évian

Les solutions pour désengorger la circulation dans le Chablais sont ailleurs. Pour les frontaliers, la livraison du CEVA fin 2019 et le développement du Léman Express entre Évian et Genève permettra de transporter efficacement de très nombreuses personnes au cœur de Genève, sans l'encombrement créé par leurs véhicules individuels. Le projet de Bus à Haut Niveau de Service, pour acheminer de nombreuses personnes vers Genève depuis Thonon et la rive française du Léman, doit impérativement être ressorti des cartons et lancé rapidement. La métropole de Genève doit pouvoir être atteinte par des transports de "masse" efficaces et peu consommateurs d’espace en zones contraintes. Le développement de telles solutions pour la métropole genevoise a été freiné par le fait qu'elle est à cheval sur deux pays, sans cohérence dans la prise de décision, avec côté français une obsession pour la solution unique qu’est la voiture.

Le covoiturage pour les déplacements des frontaliers doit également être organisé de façon beaucoup plus efficace. Actuellement il faut compter quasiment 1 voiture par frontalier. Un récent comptage à Bardonnex, a comptabilisé 500 véhicules pour 511 personnes transportées. Il reste donc beaucoup de marge pour réduire fortement la circulation routière rapidement…

Les 2/3 des déplacements étant en réalité internes au Chablais, il faut donc développer les solutions locales et donner davantage de place aux mobilités actives et aux transports collectifs au sein du Chablais. Actuellement, la circulation à pied et à vélo est difficile et dangereuse. De nombreuses personnes volontaires y renoncent, tant les déplacements à vélo sont périlleux dans ce secteur.
Voir le dossier d'enquête publique"

 

 

 


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